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Les hôtels de Ville

les hôtels de Ville de BourgesLes villes de France où le corps municipal a du se contenter d'être hébergé dans la maison d'un notable ou dans une abbaye avant de s'installer dans un véritable "hôtel de ville" ne sont pas rares. C'est à partir du XVIIe siècle que ce terme est vulgarisé et que l'on construit la plupart de ces édifices. Bourges a eu le privilège de posséder dès l'époque médiévale un hôtel des Echevins et de le conserver jusqu'à nos jours, avec des changements de fonction.
Entre la fin du XVIIe siècle et la fin du XXe, la municipalité de Bourges a occupé divers édifices construits antérieurement et à d'autres fins comme la célèbre maison de Jacques Cœur.

Le service du patrimoine de la Ville de Bourges a réalisé une plaquette de 12 pages, illustrée de photographies, documents et plans, pour retracer l'histoire de cette " itinérance" du corps municipal à Bourges à travers les édifices qui l'ont successivement abrité.

Cinq siècles se sont écoulés entre la construction de l'hôtel des échevins en 1492 et celle de la nouvelle mairie en 1992.
La naissance d'une municipalité qui n'était jusqu'au XIVe siècle qu'une "communauté coutumière" évoque ces assemblées générales d'habitants qui se tenaient dans le prieuré de Notre-Dame-la-Comtale, et l'apparition du maire et des échevins qui, sous le règne de Louis XI sont nommés par le roi et anoblis.
L'hôtel des Echevins, sa construction, son financement, sa décoration et ses fonctions, ses aménagements et son extension aux XVIe et XVIIe siècles sont largement développés dans cette plaquette.
L'itinéraire se poursuit avec l'acquisition de la grand'maison de Jacques Cœur en 1682 alors qu'elle appartenait à Colbert, et le difficile partage avec les services judiciaires qui s'y installent à partir de 1820, ce qui amène le corps municipal à vendre cet édifice à l'Etat en 1865.
De nombreux projets de construction (parfois utopiques) d'un nouvel hôtel de ville sont avancés pour finir par acquérir une grosse maison bourgeoise dans la rue Moyenne, à l'emplacement de la Poste actuelle.
Enfin, en 1910, les services municipaux s'installent dans l'ancien Archevêché, à la suite de la loi de 1905 instituant la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Si la plupart de ces services se trouvent maintenant dans la nouvelle mairie, certains occupent encore l'ancien palais épiscopal, ainsi que la salle du Conseil municipal, le salon d'honneur et la salle des mariages.

Cette plaquette a été réalisée avec le soutien financier de la DRAC Centre dans le cadre du label "Villes et Pays d'art et d'histoire" décerné par le ministère de la Culture aux collectivités locales qui animent et valorisent leur patrimoine.

 




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