Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes
- Le 17. Numéro à contacter à tout moment (7/7, 24h/24h)
- Le 3919. Gratuit et anonyme, ce numéro de téléphone a un rôle d’écoute, d’information et d’orientation.
Accessible 7 jours sur 7, de 9 heures à 22 heures, du lundi au vendredi et de 9h à 18h, les samedis, dimanches et jours fériés. Il est invisible sur les factures.
- Le « 08 victimes » (08 842 846 37). Un numéro dédié à toutes les victimes de violences quel que soit le préjudice subi. Victimes ou témoins de harcèlement peuvent contacter le 08 Victimes, 7 jour/7, de 9h à 21 h. Ce numéro est non surtaxé.
Le Réseau violences est constitué de professionnel(le)s d'horizons divers et de partenaires locaux pour répondre à vos questions et accompagner les victimes de violences intra ou extra familiales ainsi que leur entourage. Soutien psychologique, aide juridique, insertion professionnelle...
Le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles CIDFF du Cher - 6B, rue du Pré-Doulet, Tél. 02 48 24 00 19
Information juridique confidentielle, anonyme et gratuite en matière de Droit de la famille (séparation, divorce, autorité parentale, pension alimentaire...) et de violences intra-familiales
Information en matière d’insertion professionnelle pour les femmes de plus de 26 ans
Le Relais, Service d’aide aux victimes (SAVI) - 12 place Juranville, Tél. 02 48 65 66 24
Accueil des victimes de violences intra ou extra- conjugales par un intervenant social (au commissariat et en zone gendarmerie) Nous accompagnons la victime à tout moment, qu’une procédure pénale (plainte ou main courante) soit engagée ou non. Nous sommes également joignables par mail à savim@lerelais18.fr
Gestion du n° d’appel 115, Service Intégré d’Accueil et d’Orientation
Le Relais enfance et famille - rue du Pré-Doulet, Tél. 02 48 70 02 72
Soutien psychologique à plus ou moins long terme aux personnes victimes de violences intra ou extra-familiales (violence conjugale, maltraitance, viol, inceste...)
Conseil départemental de l’accès aux droits du Cher – 8, rue des Arènes, Tél. 02 48 68 33 83 / 06 85 42 95 14 / 06 07 66 96 43, cdad@cdad18.fr, www.cdad18.fr
Coordination et développement de la politique départementale d’aide à l’accès au droit. Le service de contrôle judiciaire et d’enquête - 5A, rue de la grosse armée, Tél. 02 48 26 32 29
Prise en charge des auteurs de violences faisant l’objet de poursuites judiciaires sur réquisition du Parquet de Bourges
Point d’information et d’écoute pour les auteurs de violences désireux de rompre avec le cycle de la violence, hors de toutes poursuites
Addictions France - Tél. 02 48 70 79 79 Pour des violences intra-familiales avec un contexte d’addictions et pour un suivi des enfants témoins et de l’entourage
Autres membres du dispositif : Direction départementale de l'Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations du Cher (DDETSPP) Conseil Départemental, le service pénitentiaire d’insertion et de probation, les bailleurs sociaux Val de Berry et France Loire, le Parquet, la Police nationale, la Police municipale, la Protection judiciaire de la jeunesse, Education Nationale
Dans cette même optique, avec le Parquet de Bourges, l’association Le Relais 18, France Loire, l'ARS, le conseil départemental (18) et d'autres collectivités, la Ville de Bourges accompagne le projet de création d’un Pavillon des victimes. Cette structure, située à proximité du Centre hospitalier Jacques-Cœur, dont l'ouverture est prévu en novembre fonctionne avec l’Unité médico-judiciaire. Dans ce pavillon, le service d’Aides aux victimes (SAVI) de l’association Le Relais 18 prend ainsi en charge, de manière globale, les victimes « directes » ou « indirectes » de violences physiques et/ou psychologiques, de harcèlement, d’agressions sexuelles ou de viols. L’entourage - parents, proches, enfants témoins - pourrait également s’adresser au Pavillon.
« Depuis avril, la cellule se réunit chaque mois, le but étant de débloquer des situations difficiles, lever des freins administratifs sur des dossiers, et permettre aux professionnels pluridisciplinaires en place de se concerter pour trouver des réponses adaptées. »
« En lien étroit avec l’Unité Médico-judicaire, qui a ouvert le 15 octobre dernier, le Pavillon des victimes a pour objectif d’éviter toute rupture de parcours dans la prise en charge. Toute personne victime de violences, en fonction de sa situation, y sera aidée et orientée vers les partenaires et professionnels les plus à même de répondre à ses besoins et ses demandes spécifiques. »
« En effet, cette structure permettra de recueillir la parole des mineurs, dans un cadre sécurisant et bienveillant. L’audition des enfants s’effectuera dans les conditions de sécurité et de réassurance essentielles à la libération des mots. »
Les violences conjugales peuvent être physiques (bousculer, frapper avec la main, le pied ou un objet, griffer, mordre, attacher, tirer les cheveux, brûler), psychologiques (dévaloriser le comportement, l’apparence, les qualités et capacités, ne pas adresser la parole, menacer de se suicider, ou de tuer, faire du chantage affectif, empêcher de travailler ou de voir les proches, contrôler la communication avec les autres), verbales (insulter, crier), sexuelles (violer, attoucher), économiques (empêcher d’utiliser le salaire, contrôler les dépenses, ne pas payer de pension alimentaire, la rendre solidaire de dettes contractées sans son accord), administratives (voler les papiers d’identité ou documents administratifs indispensables : permis de conduire, bulletins de salaire).
La première démarche à effectuer est le dépôt d’une plainte auprès des services de la Police nationale ou en écrivant directement au Procureur de la République.Qu’une plainte ait été déposée ou non, il est important de faire constater par un médecin les violences subies à la fois physiques et psychologiques.Le certificat médical de constatation est un élément de preuve utile dans le cadre d’une démarche judiciaire.Tout médecin peut délivrer un certificat mentionnant une Incapacité Totale de Travail (ITT). On peut avoir une ITT même si on ne travaille pas.
Le Code pénal distingue différentes infractions renvoyant à ces comportements et le législateur prévoit des mesures de protection des victimes de ces violences.Sur le plan civil, la loi permet à l’époux ou son conjoint victime de violences conjugales de saisir en urgence le juge aux affaires familiales pour solliciter l’éviction de son conjoint du domicile familial.Sur le plan pénal, le législateur a pris en compte l’absolue nécessité de prévenir les violences commises au sein du couple en faisant du lien affectif entre l’auteur des violences et la victime une circonstance aggravante des faits de violence.Qui dois-je appeler ?- Le 17. Numéro à contacter à tout moment (7/7, 24h/24h)- Le 3919. Gratuit et anonyme, ce numéro de téléphone a un rôle d’écoute, d’information et d’orientation. Accessible 7 jours sur 7, de 9 heures à 22 heures, du lundi au vendredi et de 9h à 18h, les samedis, dimanches et jours fériés. Il est invisible sur les factures.- Le « 08 victimes » (08 842 846 37). Un numéro dédié à toutes les victimes de violences quel que soit le préjudice subi. Victimes ou témoins de harcèlement peuvent contacter le 08 Victimes, 7 jour/7, de 9h à 21 h. Ce numéro est non surtaxé.