La rénovation des bâtiments pour limiter les dépenses d’énergies est une priorité environnementale. Mais les nouvelles isolations vont être appliquées sur des constructions qui étaient utilisées depuis des décennies entre autres par les chauves-souris. Les Noctules aiment s’installer en hauteur, au niveau des corniches, les Pipistrelles profitent des étroitures au-dessus des linteaux des portes et fenêtres dès les premiers étages.
En 2015, en partenariat avec l’Université de Nancy et la Ville de Bourges, nous avons monté un groupe de travail composé de deux experts chauves-souris, d’un architecte et d’un spécialiste en matériaux.
Après une année d’étude et de tests, des nichoirs spécifiques ont été élaborés, puis sont passés du stade prototype, à une phase plus industrielle. Ces gîtes alternatifs se devaient d’être solides, abordables à l’échelle financière (1000 euros le module), faciles à installer et le plus attirant possible pour nos amies ailées.
La signature de cette convention entre la Ville de Bourges et l’OPH va permettre l’installation dans un premier temps de 2 gîtes pour 3 ans.
L’idée est bien sûr de développer ce dispositif sur le plus grands nombres de bâtiment habités par les chauves-souris.